L'arriéré est en grande partie résorbé grâce au beau temps
Le délai moyen est désormais limité à 1 ou 2 semaines

"La construction est plus que satisfaite du beau temps de ces dernières semaines. De plus, nos entreprises ont largement rattrapé les retards qu'elles avaient subis en 2024, année détrempée", déclare Jean-Pierre Waeytens, directeur général de Bouwunie. Le mauvais temps de 2024 était sans précédent.
7 travailleurs de plein air sur 10 ont rattrapé leur retard

"La construction y est habituée et peut faire face aux intempéries. Mais ce que notre secteur a connu l'année dernière était d'un tout autre ordre", a déclaré M. Waeytens. Par conséquent, les retards ont été conséquents. Une moyenne de quatre semaines, mais aussi souvent de huit à douze semaines, voire plus. Une enquête de la Bouwunie montre que 7 travailleurs extérieurs sur 10 (couvreurs ou entrepreneurs en charpente) ont pu rattraper ces retards. Les retards ne sont plus que d'une à deux semaines en moyenne. Certaines entreprises ont même retrouvé leur rythme de croisière. "C'est évidemment gratifiant. Personne n'est heureux lorsqu'un chantier est retardé. Ni le client, ni l'entrepreneur", conclut M. Waeytens.
Travailler plus longtemps et avec plus de personnes
Dès que le temps est devenu plus sec, les entreprises de construction ont tout mis en œuvre pour résorber au maximum leur retard. Selon l'enquête, elles l'ont fait principalement en recourant davantage aux sous-traitants et en demandant à leurs ouvriers de faire plus d'heures supplémentaires.
Ces dernières semaines, le temps a d'ailleurs été idéal. Il ne fait pas trop chaud, de sorte que les entreprises de construction ne doivent pas encore passer au plan chaleur (pauses supplémentaires, horaires de travail adaptés, équipements de protection supplémentaires...). Ou rendre le travail techniquement plus difficile (par exemple, séchage trop rapide du béton). Toutefois, souligne Mme Bouwunie, il est important de se protéger du soleil. L'indice UV est élevé. "Le message reste la lubrification", précise M. Bouwunie.